« L’appel de Jésus à un… criminologue »

L’Histoire retiendra que c’est Samedi, le12 septembre 2020, à 15, à la Halle des Peupliers, à Niort (79), à 15 heures que Alain-Georges NOUGA a été « rattrapé par la patrouille de la Force de Jésus-Christ », comme il aime à le rappeler sachant qu’il a cherché, à chaque occasion de se faire … la malle. Mais vous le savez bien, quand Dieu est à vos trousses, vous pouvez vous défausser, rien n’y fait. Demandez à Jonas, il vous racontera ses péripéties avant d’arriver justement à Ninive où Jéhovah l’avait envoyé alors qu’il essayait de se dérober face à cette commission céleste.

Si Alain Georges ne s’est pas comporté comme Jonas mandaté pour livrer un message à Ninive, il a quand même pris un temps de discernement, nécessaire, qui pour certains peut paraître long pour son ordination pastorale. « Ce n’est pas un choix à prendre à la légère », se souvient-il. Et les deux années passées à l’église niortaise résonnent telle une mise en condition pour ce proposant qui avait pourtant reçu l’appel de Dieu, très jeune dans sa vie. Cinq ans après ses études de théologie de Montpellier/Paris, il se rapproche de sa vocation, celle de pasteur découverte au terme d’une première prédication portée à l’âge de 16 ans, à l’Église Évangélique du Cameroun, paroisse de Manjo Manéwang. Il s’était également illustré à travers diverses mission d’encadrement religieux. Responsabilités religieuses auprès des jeunes, notamment le Groupe d’animation liturgique

Quand la criminologie reste à quelques encablures de la… Bible

Les voies du Seigneur étant insondables, l’Homme, semble s’en éloigner en prenant la poudre d’Escampette en France où il arrive en octobre 2008. Il emprunte le sentier séculaire en s’inscrivant au « cycle universitaire de criminologie clinique à l’université de Lyon 1 couronné par un master II en Sciences criminelles qui le conduira plus tard après deux années de thèse suspendue à devenir attaché temporaire de recherche en criminologie clinique à Lyon 3, » rappelle le nouveau Berger.

Le diable s’invite toujours où sont les enfants de Dieu

Concentré certes sur ses études, Alain-Georges n’avais pourtant pas perdu le sens du service à visage humain avec pour maître-mot Amour, essentiel dans le message de Jésus. Un sens du service que l’on retrouve telle un récurrent dans sa vie car il décide d’accompagner une frange de la jeunesse de la banlieue lyonnaise quelque peu perdue. L’on sait quel est le lot des problèmes rencontrés dans ces localités ou s’invitent pêle-mêle drogue, sexe, incivilités et meurtres pour boucler avec la fibre criminologique. Est-ce un appât pour Alain-Georges ? Ce serait mal le connaître, car cet homme qui a été élevé le cœur à la main et toujours prompt à aider, a très tôt remarqué que Satan s’invite toujours là où sont les adeptes de Jésus. C’est sûrement pour mieux les assister dans cette exposition au risque de brouillage de message divin et s’inscrire dans une logique de service en général et d’évangélisation en particulier, que, après s’être inscrit en thèse, décide de revenir vers ses premières amours : Dieu qu’il retrouve les bras ouverts à la faculté de théologie de Montpellier. Il fait d’une pierre deux coups en reprenant son chemin définitif, celui qui mène vers « la Vérité et la Vie » Jean 14.6. Le seul biais pour arriver désormais à El Shaddai.

Artisan des pas du Groupe d’animation liturgique à l’EEC de Champigny

Si Alain-Georges avoue avoir parfois hésité, le Saint-Esprit, in fine, a eu raison de lui et le Samedi 12 septembre, après cinq années comme pasteur proposant avec délégation pastorale à L’EEC de Lyon, et une mission de deux années de proposannat à Niort, le Conseil régional (Ouest) de l’Eglise Protestante Unie de France (EPUDF) a reconnu son ministère. Pour le nouveau pasteur qui s’est naturellement exprimé après imposition des mains de ses confrères déjà consacrés, en signe de reconnaissance et de bénédiction, « il est nécessaire et important d’accepter la diversité fruit de ses origines africaines ». Son message sera celui d’un « étranger qui a grandi au Cameroun, et qui articule sa culture à celle de la France pour un équilibre réel, qu’on se le dise. » Une déclaration qui illustre, si besoin était encore, son fort caractère, celui-là même dont a besoin toute personne qui voudrait suivre Jésus. Car malgré les conjectures qui l’ont mené entre autres à l’EEC, antenne de Champigny, où il a contribué à la mise sur pied du Groupe d’animation liturgique locale, il a su tenir bon. En fait, à travers toute louange qui résonne au sein de cette église de Champigny, c’est un hommage sans nom à Alain-Georges, une reconnaissance qu’a tenu à saluer de sa forte présence une délégation de la famille parisienne de l’EEC, conduite par le Pasteur Agathe KUISSU. Mais connaissant sa modestie et son sens du service naturels, il voudra que l’on retienne l’essentiel : toutes ses oeuvres visent à glorifier Jésus. Tout un sacerdoce.