Reportage : Gala de la Grâce de l’EEC, antenne de Champigny
- egliseevangeliquec44
- 30 oct. 2022
- 6 min de lecture

Ce que le Seigneur peut faire quand nous sommes à son service
Lentement mais sûrement. Tout vient de l’esprit. Surtout pour ceux qui vivent par l’esprit. Un réceptacle où tout naît. Le Seigneur l’a compris. Et l’a rappelé à travers Matthieu 5.28 « mais moi, je vous le dis, que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur. » C’est dire à quel point nos pensées sont structurantes. Avant de vivre le Gala de la Grâce, nous l’avions déjà vécu spirituellement. Pour moi, c’est donc la troisième fois que je m’apprête à le (re)vivre. Sans me lasser, s’il vous plaît.
Nous ne le répéterons jamais assez : « il est l’auteur de tout don parfait et excellent » (comme l’affirme Jacques 1.17).c’est, armée de cette réalité, que notre Bergère s’est présentée aux pieds du trône du Seigneur. Objectif : Lui proposer de lui construire un temple. Quel toupet ! Une demande refusée au Roi David, ami de Dieu, s’il en est ! La sœur Agathe, qui a demandé avec foi par la prière, était convaincue qu’elle recevrait une réponse positive, (Matt.21.22), pour que sa joie soit parfaite (1Jean. 1.4). Oui, tel Moïse, descendant du sommet de Sion avec les directives… légales à suivre par tous, la soeur Agathe a posé, non pas la première pierre de notre Temple, ce qui ne saurait tarder, mais la première réunion ZOOM de notre Gala.Oui, souvenez-vous, c’était en plein confinement, chacun devant son écran et derrière sa porte. Galvaniser les troupes dans un tel théâtre des opérations relève du doigté de Deschamps ou de Wenger, si nous étions au football. Mais il faut croire que la sœur Agathe a de quoi inquiéter ces cadors du ballon rond, tant sa science s’est révélée efficace et son intuition gagnante. « Je suis petite, comme n’ont pas manqué de rappeler nos détracteurs à l’annonce de la tenue du Gala de la Grâce ; oubliant pourtant que je travaille pour plus Grand. Celui qui est en nous, est plus grand ». La messe est dite. Les chemises et les robes retroussées. Une date est définie : le 15 Octobre 2022. Ce sera le jour de notre gala, quels que soient les arguments aussi démobilisant les uns que les autres : ‘tu es sûre qu’il y’aura pas de confinement ?», « 500 personnes, c’est mégalomaniaque et nous investirons beaucoup plus d’argent que nous en gagnerons », « c’est une fête de l’église, les gens ne se mobilisent plus vraiment pour cette cause ».
Bâtir pour mieux évangéliser
Essuyant d’un revers de la main ce florilège d’idées décourageantes les unes plus que les autres, la soeur Agathe s’est fixé des objectifs et a envisagé des moyens pour les atteindre : 20 000 euros au moins de dégagés comme bénéfice qui iront directement alimenter la caisse du chantier du temple, 500 personnes à réunir, une Task Force à choisir : Président, Joukov SIkombé, la force tranquille, s’il en est, des commissions pour prendre en main les différents aspects du projet.
Comme méthode : sans le nommer, Agile a été retenue et appliquée tout au long des deux mois qui nous ont séparé de la fin de ce chantier. Chaque commission travaillait avec une cible bien établie et rendait compte au Président et au Comité d’Anciens de l’évolution des travaux. En cas de dysfonction potentielle ou avérée, réunion au sommet et Brainstorming à la clé, la solution définitive était proposée, ainsi de suite. En fait, l’organisation du gala faisait figure de véritable galop d’essai pour la construction d’un temple. De ce point de vue, chaque membre de la communauté a plongé sa main dans le cambouis. Et s’agissant d’une oeuvre qui nous dépasse manifestement, il était bon, judicieux et même souhaitable d’associer un maximum de nos semblables : l’occasion de mettre en pratique le commandement de Jésus que nous retrouvons sous la plume de Matthieu 28.19 et même de Marc 16.15 « allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.»
Pendant des semaines entières, l’EEC de Champigny a vécu au rythme de la Grâce. Il faut dire que cette dernière a surabondé dès le mois de juin. Entre l’arrivée de la toge noire synonyme de consécration et le lancement du gala, l’effervescence a été à son comble à l’antenne de Champigny. De mémoire de nouba, votre serviteur en a certes connu, mais pas pour Dieu à ce rythme. Réellement, contrairement aux idées (mal reçues),
« qu’il fait bon à ton service,
Jésus mon sauveur !
Qu’il est doux le sacrifice,
Que t’offre mon coeur… »
Oui tellement bon que nous avons vécu une véritable catharsis avant même le gala. De la cellule d’intercession où je me suis retrouvé, je ne sais par quel mystère, j’ai observé de très près ce que peut capitaliser celui qui marche avec son Seigneur. Car, doi-je le rappeler, nous l’avons placé à la tête de notre chantier sachant que « si l’éternel ne bâtit la maison, ceux qui bâtissent travaillent en vain (Ps : 127 :1). Matin et soir, jeûnes à l’appui, nous étions dans l’antre du Seigneur, à ses pieds. Le Divin Maître n’a pas manqué très rapidement de couronner de succès notre requêtes : Les sponsors se sont multipliés : de Crystal Coiffure à MCD Phast, en passant par Assist’Famille Formation, nous avons compris que Dieu était avec nous. Et avons redoublé d’efforts. Pendant que nous élevions la voix vers le Seigneur, les jeunes n’ont pas manqué de battre le pavé en distribuant les prospectus réalisés sous la vigilance de la commission communication. Une semaine avant la Grande messe, nous nous retrouvions à 9 heures, un samedi, histoire de réviser tout le programme. Face à un Dieu de la perfection, qui ne laisse rien au hasard, lui qui a l’habitude de toujours faire sa part était comme… à la brèche, pour s’assurer, que nous n’avons rien oublié. L’oeil rivé sur la console de téléchargement du gala. 50 % 79 % 99 % et 100 % ! C’est fait ! Notre Dieu est fidèle. Tout ce que nous avons vécu spirituellement se déroulera comme prévu.
Dieu nous a donné un Maître d’hôtel
Au premières heures du 15 octobre, nos sœurs et mères, sous la vigilance de Me César, ont lancé un des éléments les plus importants de la soirée : la cuisine. Et par extension les boissons. A 17 heures, Jacky Carel à officiellement publié les premières photos du Ring de Battle pour Jésus. Entre-temps, Diane Liturge et son équipe ont habillé la salle où Jésus trônait déjà. Quelle beauté ! Quelle magnificence ! A 21 heures, presque tous les convives étaient déjà là. Le DJ et le maître de la cérémonie nous offraient déjà une chorégraphie haute en couleurs.
Vers 21 h 30, Soeur Agathe lance les hostilités, pardon, la soirée, à travers une prière et des actions de grâce à Jésus, sans qui rien n’aurait eu lieu. Puis, pêle-mêle la première et la deuxième choriste qui ont tenté de mettre le feu à la salle. L’ambiance redeviendra bon enfant dès que sonnera l’heure de manger : Ndolé, Poisson, etc., nous ont plongé dans un voyage gastronomique au cœur du Cameroun. Bien auparavant, nous dégustâmes un hors-d'oeuvre digne de notre maître, alias César. Les saveurs européennes le disputaient aux africaines, pour le grand plaisir de nos convives. Heureusement, l’arbitre, en l’occurrence de grands crus qui ont émaillé la salle étaient là, fort à propos, pour nous égayer les papilles. L’ambiance était des plus festives et le DJ s’affairait, avec Michel le saxophoniste, pour nous égrener des sons complices qui annonçaient une soirée dansante haute en déhanchés et autres Battle pour Christ. Car, ne l’oublions pas, nous étions là sur une ligne de crête dont le sommet mène tout droit à Jésus. Le discours du Secrétaire général, Jacky Carel, viendra, fort à propos, préciser la vocation de ce gala original : « un billet c’est au moins une brique pour notre temple. » noble démarche dont le but sera également confirmé par les mots du Président, Jukov Sikombé.
Un Léonard en cache un autre au moment de la minute du bâtisseur

Oui, avec la fameuse minute du bâtisseur, clou de soirée, s’il en est, le Pasteur Léonard Kenné, a su, à son habitude, galvaniser les foules : l’oeil rieur, le rythme dans le sang, ponctué d’une voix de stentor, il a donné à ce moment, un cachet exceptionnel. Bref, il a fait du très grand Kenné comme à l’accoutumée. Trop bien ce Berger ! En duo avec l’impresario, ils ont enflammé la foule des plus de 400 convives. Les donations ont émaillé ces instants dansant qui ont duré plus d’une heure. A l’heure où nous rédigeons cette bafouille, trop tôt pour dire combien il a pu glaner. Le Seigneur ayant touché les coeurs, nul doute, de belles surprises nous attendent. Nous ne manquerons pas de vous les communiquer, en toute transparence.
Défilé pour Jésus

Le reste de la soirée aurait pu s’égrener sans éclat. Mais ce serait sans tenir compte du défilé de mode pour Jésus ! Rien que cela. L’occasion pour nos belles femmes, sœurs et amies de la Communauté, d’arborer de charmants kaba et des tenues chatoyantes. Des tenues qui étaient mises en vente, vente, devons-nous le rappeler, dont les résultats iront abonder le compte du projet construction. Un moment d’anthologie où jeunes, moins jeunes, timides et osées ont chacune fendu l’armure, se dépassant pour le Roi des rois. Bravo mesdames.
Le reste aurait pu être rangé au rayon du rituel de la danse. Oh que nenni ! Car chaque coup de rein était pour Jésus à qui revient strictement toute la Gloire.
Au moment du clap de fin de ce reportage, permettez-moi, au nom de la petite communauté que vous avez agrandie le temps du gala, de vous dire un grand merci. Et la prochaine fois ; pour sûr, nous ferons mille fois mieux, grâce à notre Seigneur.
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