La Louange fête Jésus le 21 juillet à Champigny
- egliseevangeliquec44
- 21 juin 2022
- 5 min de lecture

Le 21 juin, il est normal que les païens fêtent la musique. Quoi de plus normal que les Chrétiens célèbrent la fête de la louange, le même jour ? Une occasion de partager, en ce jour, celui pour qui nous chantons : Adonaï est notre partage, célébrons-le et faisons vibrer la louange et l’adoration de son fils Jésus-Christ jusqu’aux confins de la terre. En ce mois de Grâce à Champigny, nous te disons merci pour tous ces délices en perspective et ceux comme l’annonce de la consécration pastorale de notre Bergère. Tu es bon, Seigneur Jésus. Merci sincèrement pour toutes ces bontés.
Les bénédictions du Seigneur, je le rappelais encore, hier, ici, ne sont suivies d’aucun chagrin (Prov. 10.22). Certes, nous avons appris, hier matin, la disparition du Président sortant de l’EEC, Jean-Samuel Hendje Toya. Une disparition qui nous frappe à la tête. Mais nous pensons, au-delà de l’amertume, que la volonté du Seigneur doit s’accomplir. Courage, à tout le peuple de Dieu ; et que la terre des ancêtres du défunt lui soit légère. Nous n’oublions pas sa famille entière, celle de l’EEC et celle de tous les jours avec qui, il a partagé ses valeurs.
Après ce vibrant hommage, notre vœu de rester dans l’allégresse reprend du chemin, certes chancelant, mais il paraît que « la musique adoucit les moeurs ». Il se matérialise aujourd’hui à travers la Fête justement de la … Musique, projet initié au sein de l’église par l’EPUF (Eglise Protestante unie de France). Pour nous, vous vous en doutez, il s'agit en fait de la Fête de la louange. Personnellement, étant donné l’extase que nous vivons tous les dimanches, à n’en point douter, une fête centrée sur la louange devrait carrément virer à la catharsis. Je vois déjà, de chez moi, Diane la Liturge se trémousser, sous le regard approbateur de la Soeur Agathe ; Certainement, Vannelle ne sera pas loin, sa vivacité fera évidemment valser plus d’un ; que dire de Gloria ? Finalement, ce sera le dimanche avant l’heure. Tant mieux : nous aurons, en une semaine, vécu deux moments de liesse, celui du 21 juin puis celui du 26 juin. J’aurais pu d’ailleurs faire allusion à celui du dimanche précédent. Mais je préfère ne pas m’appesantir sur ce point. Pour une raison simple : nous cacherons notre joie, car paraît-il, dans ce monde, pour mieux vivre, vivons cachés.
Une fois cette confidence faite, amer, je me rends compte que cette règle n’est pas chrétienne. Disons la vérité. De bout en bout. Ceux qui le savent et sont prêts à se laisser emporter dans la farandole spontanée de chacune de nos messes, la porte est grande ouverte. Et puis, quel meilleur souvenir ou plutôt témoignage que de raconter aux autres comment la louange a fini par faire chavirer votre cœur pour notre irrésistible Jésus, le jour de la fête de la musique, pardon, de la louange ?
Mais avant de nous faire vivre ces moments exquis, le Groupe d’actions Liturgiques (GAL) se plie déjà en quatre pour nous offrir un intermède musical digne du Roi des rois. Vous vous en doutez, tout cela doit être orchestré, sans jeu de mots, par l’orchestre de l’église. Sous la direction artistique de Yannick Takam, guitariste du groupe. Les répétitions battent leur plein depuis des semaines. Autant dire qu’il n’y aura aucune place pour l’improvisation. Quoique, avec la phénoménale Diane, tout est possible : un conseil, ne faites juste pas tomber les anges d’émotion, svp ! La présidente du GAL que l’on ne présente plus, ici, nous « promet déjà des moments inoubliables. Ce genre de moments qui vous exhorte à l’adoration. A la différence des années précédentes, cette année, nous travaillons avec minutie, comme sur du papier à musique avec l’aides instrumentistes ; le fait de suivre leur méthode de travail nous bascule de l’artisanat au professionnalisme. Merci à tout ce qu’ils nous apportent. » On le voit, à travers le programme et le banquet liturgique, qui nous est proposé.
Oui, car au menu : il y’aura, certes, des louanges, mais également des chants d’adorations. Ceux-là-même qui nous rappellent quelques-uns des hauts faits de Dieu. Quelques-uns, plutôt tout. Car en fait, tout t'appartient, tu es l’alpha et l’oméga de notre vie. Ne l’oublions pas. Tu viendras d’ailleurs, toi-même, présider les travaux de préparation de cette fête qui est montée à ta Gloire. Et en premier chef d’orchestre, tu supervises tout, jusqu’au moindre détail. Merci d’avance, Seigneur.
Merci au Roi des rois qui rend cet intermède possible. Un intermède qui dépasse notre Communauté et en embrasse deux autres : la brésilienne et les propriétaires des lieux, en l’occurrence L’EPUF. « A travers trois fois deux chansons, chacune de nos communautés mettra en scène, qui des louanges, qui des sketches qui glorifient notre Seigneur », précise Yannick Takam.
C’est en cœur et dans la liesse que cette fête de la Louange se prépare à Champigny. Les musiciens s’alignent sur les brillantes voix et s’apprêtent à nous offrir un concert de deux heures. Je ne sais pas pour vous ; mais, moi, je trépigne d’ores et déjà d’impatience car, nous devons le dire, (me voilà décomplexé, grâce à qui ? Suivez-mon regard), ce sera du venez voir. Des battles pour Jésus : Diane, Vannelle et autres Gloire, il y’en aura : si vous y allez pour savoir qui est le gagnant, vous y serez à vos frais. Car chez nous, je l’annonce en plastronnant, Jésus sera le vainqueur, au plus grand plaisir de nos sopranos.
Il ne me reste plus qu’à vous donner l’adresse : 80 bld Gabriel Perri, à Champigny-sur-Marne, à 20 h. L’entrée est gratuite. A la sortie, vous gagnez un présent : JESUS. Ca vaut le déplacement.
Emmanuel Mayega
Encadré
Une fête de la louange pour une Fête de toutes les musiques
Ce 21 juin sera l’occasion pour l’EEC de champigny de fêter la… louange avec son orchestre. L’histoire de ce « Rockafill Band » mérite, à lui tout seul, un point d’honneur. Ce genre de point qui se résume en une phrase : « Venez voir, Venez voir ce que Jésus nous a fait… »
Nous étions sans Orchestre, il nous a offert un Guitariste virtuose, en la personne de Yannick Takam. Ses arpèges lors des prédications, restent un moment d’anthologie. Conjugués à la roublardise de la basse tenue par Samuel ING, ce rythme est caressé, selon les cas par la flûte voire le saxo de Michel Chegue, sur fond d’un synthétiseur. L’ensemble ferait chialer plus d’un face à la pertinence des prédications de Soeur Agathe. A ce trio est venu se greffer la sagacité de Roland au synthé, pour en faire un quatuor de sortie ce 21 juin, juste pour célébrer Jésus. Et (dé)montrer qu’à l’instar de moult fêtes païennes, la Fête de la musique peut devenir une fête chrétienne, sans rien perdre de son éclat. La preuve par l’exemple à Champigny. CQFD.
E.M.
Comments