Pépinière en Christ de Champigny, un an et déjà toutes ses dents
- egliseevangeliquec44
- 16 févr. 2021
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 mars 2021
Le culte des enfants l’EEC de Champigny, une fierté pour Soeur Agathe, bergère de cette communauté. A plus d’un titre : quand on « instruit l’enfant selon la voie qu’il doit suivre. Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas », comme le proclame proverbe 22.6. En outre, à l’EEC il est de notoriété publique que le culte d’enfants constitue un tremplin idéal vers la vocation pastorale. L’exemple du Pasteur Nouga, consacré à Niort le corrobore.
Dans une cette certaine mesure, le parcours d’Angèle Jounewe-Songwa, qui de fidèle puis animatrice dans ces cultes juvéniles au Cameroun a prié pour continuer sa mission du culte d’enfant de l’EEC en France fonction qui lui échoit depuis l’an dernier à Champigny. « Selon moi, je m’inscris totalement dans l’action de grâce dans cette démarche. Car arrivée en région parisienne, j’étais à la recherche d’une communauté religieuse accueillante ; vous savez que le Seigneur est merveilleux, car quand il nous exauce, il nous donne toujours au-delà de notre espérance ; non seulement, Jésus nous a trouvé la communauté de Champigny, mais cerise sur le gâteau, quelque temps après l’intégration de ma famille, le Saint-Esprit a fait le reste, puisque lors des annonces de la semaine, le pasteur Agathe, notre bergère dévoilait son idée de promouvoir désormais un culte des enfants. »
« Le Seigneur nous exauce toujours au-delà de notre espérance.
Et tout est possible à celui qui croit »
Et d’ajouter : « Quelle ne fut pas mon allégresse de voir confirmée une nouvelle fois la fidélité de Dieu.» La suite, vous la connaissez. Les enfants également. « Au nombre de 10 en moyenne chaque semaine, ils découvrent avec nous, depuis le 26 septembre 2019, les subtilités de la Parole Sainte, au même titre que les grands », observe Diane Matuekam, monitrice. Un coup d’oeil au calendrier et l’on se rend compte que petit à petit, petit après petit, le culte des jeunes grandit. Et souffle donc sa première bougie. Ce dimanche est donc l’occasion ou jamais de célébrer ce premier anniversaire dans la joie du Christ.
Un culte interactif pas comme chez les grands
En attendant, cette activité qui s’était arrêtée à Champigny faute d’animateur, a pu reprendre du poil de la bête depuis 1un an. Au programme, une véritable messe, ponctuée de moments ressemblant à s’y méprendre, à celle des grands : prière, salutation, adoration, confession, paroles de grâce, annonces et présentation de la loi. Le tout adapté aux réalités de l’enfant. « c’est pour cette raison que le culte des enfants reste un moment interactif, à la différence de celui des moins jeunes, une interactivité qui permet de jauger la compréhension de l’auditoire », explique Angèle. Et Diane de confirmer : « a tous points, et à quelques nuances près, nous faisons la même chose que les grands avec le soucis d’adapter le discours et les pratiques à l’enfant. » Point d’orgue de ce souci d’adaptation aux croyants en herbe, un intermède de jeu adapté au contexte clérical vient émailler ce dimanche en Christ et occupe le temps au même titre que les prières d’une journée riche en émotions et bonne humeur que seul vient interrompre un goûter, moment bien entendu qui est proche de l’agape chez grands.
Une journée de Sabbat dominée par le convivial
On l’aura noté, qu’il soit grand ou petit, la convivialité reste le sommet d’une journée de… Sabbat où apprentissage rime avec méditation, épanouissement avec convivialité. Des ingrédients qui ont permis de bâtir une communauté pleine de vie, plein d’espoir : l’avènement de Jésus. Une communauté qui grandit au fil des années. Spirituellement comme quantitativement. Et on le voit chaque dimanche, au regard du nombre d’enfants qui viennent alimenter le culte des plus jeunes. A ce propos, les monitrices entendent rendre hommage et encourager les efforts de parents qu’il ne faudrait point relâcher malgré le contexte socio-professionnel qui n’encourage pas toujours leur assiduité. « Pour autant, à la différence des jeunes du Cameroun, où les enfants peuvent se livrer à la débrouillardise pour arriver à l’église, ceux de Champigny doivent bénéficier de l’appui des parents pour se rendre à l’église », note Diane. A ce propos, « tirons un chapeau, et un sombrero, en l’espèce, aux parents qui jouent le jeu jusqu’au bout », renchérissent les deux animatrices.
Le dernier mot revient au Pasteur Agathe pour qui « le culte d’enfants préfigure l’église de demain. D’où la nécessité d’accompagner parfaitement ses membres d’aujourd’hui pour mieux assurer le passage de relai. Pour que le feu du Saint Esprit brille sans cesse dans les coeurs de la communauté, reflet de Jésus Christ, notre modèle à tous qui sacrifia sa vie pour que nous vivions. Gloire à notre Dieu.»
Emmanuel Mayega

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