Un orchestre pour Jésus
- egliseevangeliquec44
- 1 janv. 2022
- 4 min de lecture

L’EEC de Champigny a su, depuis sa genèse, promouvoir en son sein les louanges. Normal, la Communauté le sait, mieux que quiconque, « Dieu siège au milieu des louanges de son peuple» (ps.22.4).
Qui ne voudrait pas côtoyer notre grand Dieu ? Assurément tout le monde à Champigny, la Bergère en tête. La louange insuffle ainsi un air de sainteté qui, pris au vol par le GAL, enflamme tous les campinois. Témoin si besoin était encore, chacun des cultes dominicaux est un moment d’allégresse auquel tous les membres sont confiés. Un véritable temps inoubliable, mémorable de catharsis soutien réel de notre foi.
On l’aura compris, dire un culte sans louanges c’est comme se rendre à l’église sans « la ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. » Or nous voulons tous être sanctifiés car « sans la sanctification personne ne verra Dieu » (Hébreux 12.14. ).
La louange, vecteur de la foi
Utilisée ici comme vecteur de la foi, la louange a tout naturellement pris une place importante dans notre communauté. C’est tout naturellement qu’elle rythme les cultes, fait monter l’attention des uns et des autres et fait même guincher la Bergère qui révèle son coup de rein légendaire. Autant dire que la louange porte la communauté sur les fonts baptismaux. Pour autant, de mémoire de campinois, nul n’avait prophétisé l’arrivée d’un orchestre. Diane Liturge a beau se trémousser et casser de la voix, nous étions convaincus que nous avions un groupe de haut vol. Mais, comme l’affirme Rabelais et même Marot, en substance, « tout vient à point à qui sait attendre ». La Bible ne dit-elle pas que la patience est un fruit de l’esprit et avec Genèse 6.9 (Louis Segond) : « ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas ». Oui, Diane, la Bergère, Emmanuel Bougna et les autres, personne n’a rien (r)lâché. Et comme pour bénir nos efforts et notre patience, nous avons vu arriver, de je ne sais où, qui un organiste et son Keyboard, animé par Michel Chegué, le guitariste Yannick Takam, spécialiste de l’arpège et le bassiste Samuel. Tous conjugués à la voix du GAL, voilà une église instrumentalisée à l’insu de tout le monde. Seule une expérience religieuse peut vivre de tels exploits. Gloire au Plus-Haut !
Une harmonie naturelle entre GAL instrumentistes

L’harmonie s’est faite parfaitement sachant qu’apprendre à poser une voix sur une note instrumentalisée ne s’improvise pas ! De l’aveu d’une Campinoise, « j’ai été surprise de voir tout ce monde travailler ensemble. » Mais oui, certes, Dieu a fait sa part, reste aux uns et aux autres de faire la leur : Du coup, il n’est pas étonnant de surprendre les musiciens répéter avec les membres du GAL le dimanche, quelque temps avant le culte ; ce jour-là, c’est Eliane Sikombe et Agatinette Modjo qui s’exercent à coller leurs voix sur des notes émouvantes, hymne à Jésus porté par le solfège de Yannick Takam. Pour la première, « les instruments sont d’un appui majeur au GAL ; Le Seigneur lui-même dans sa parole de le louer avec des instruments. ».Tu es digne…, chanson bien connue de la Communauté prend soudain une étoffe particulière, sur fond de grincements d’une guitare pleureuse à la recherche d’émotions, encouragée par l’éclectique Michel, cette fois-ci au saxophone. Que dire du bassiste, qui, envoûté par la hargne d’une Diane galvanisée par les instruments, insuffle vigoureusement une ambiance à propulser un(e) saint(e) dans la Battle pour Jésus, cadencée par les roulements de « djembé » endiablé d’Emmanuel Bougna.
Gloire en bandoulière

Le clou de cette instrumentalisation est l’arrivée impromptue de Gloire dans la scène. Ce jour-là, elle nous a montré réellement à nouveau ce que chanter pour Jésus veut dire. Il y a du Diane en elle, assurément ! Bravo, et Gloire à Jésus. Tu fais honneur à ton prénom. Sans conteste, c’est avec délectation que la Communauté de Champigny caresse le doux espoir d’un Duo entre elle et Diane. Il paraît que les murs de Jéricho sont tombés quand les enfants d'Israël louaient Dieu ; qu’adviendra-t-il quand ces deux-là, Eliane, Agathe, Vannelle et les autres se mettront ensemble ? J’exulte déjà.
Les semaines se succèdent et les campinois s’habituent à des louanges instrumentalisées. Une seule question : comment faisions nous sans ? Surtout que l’arrivée de ce groupe d’instrumentistes fait des émules.
Au hasard des dimanches qui défilent devant nous, il n’est pas surprenant de voir Roland alias Grand-Père, prendre la place de Michel au piano et de nous plonger tous en choeur dans une mélodie relevée de « Voici Noël »,
sur fond d’admiration de la Bergère qui nous rappelle « qu’il a fallu des jours et des jours de répétitions ». En tout cas, je ne sais pas pour vous, mais pour moi, le résultat fut à la hauteur des efforts. A quand un concert public payant au bénéfice d’ « un Projet, un rêve, une vision » ? Cela aurait de la gueule, avouons-le, pour le rayonnement de notre Communauté ; mais en plus, cela pourrait constituer un alibi pour faire venir des donateurs ou pour vendre des billets. Que le Saint-Esprit parle.
Des jours nouveaux pleins de louanges à la guitare à l’instar des psaumes de David à la harpe
Si l’arrivée de l’orchestre a été balbutiante, son avenir est solide comme notre Seigneur, comme un « rocher » ; Des talents de chanteurs se découvrent chaque jour, à l’instar des compassions de notre Dieu qui se renouvellent chaque jour. Comment ne pas le louer au vu de tout ce qu’il fait pour nous. « Vous n’avez encore rien demandé », dit-il ? Moi je me dis que j’attends le batteur, comme, j’attends chaque dimanche, avec foi et allégresse. Comment ne pas ? Quand on sait le délice qui nous attend, le temps d’une messe, l’on comprend certainement mon engouement pour la liturgie instrumentalisée à Champigny. Dieu siège plus que jamais au milieu des louanges. Une confidence : « ne me cherchez plus là-bas ohh ! Dieu a changé mon adresse… », bassiste…
Tu es bon, Seigneur. Merci aux instrumentistes, nous vous aimons. Gloire à Jésus, au plus haut des Cieux pour l’orchestre qu’il a bâti. Qui a dit que Dieu ne répond pas à nos demandes ? Venez à Champigny et voyez les miracles qu’il fait !
Emmanuel MAYEGA
En mode louange
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