Vie de l’eglise: Soeur Agathe en vacances, le Frère Léonard Kenné aux commandes

Le malheur atteint souvent le juste, mais l'Éternel l'en délivre toujours. (34.21) Il... Psaume 34.19 (Louis Segond)

Nous aurions voulu commencer notre bafouille par des mots de remerciements : ce sera le cas, même s’ils sont teintés d’un soupçon d’amertume, la voiture du Frère ayant été endommagée, le dernier jour de son ministère intérimaire à Champigny. Le connaissant, il a très rapidement essuyé cette gesticulation de l’impur, et est promptement passé à autre chose. Pardon de revenir sur ce fait malheureux, mais qui nous enseigne largement, tout de même. Après un culte plein d’entrain et d’allégresse dont seul le Pasteur Kenné a le secret, qui pouvait se douter que nous trouverions sa voiture abîmée ? Oui, comme le rappelle David, dans Ps 34. 19, (L. G.) « Le malheur atteint souvent le juste, mais l'Éternel l'en délivre toujours. » Je sais pertinemment que le Berger considère cela comme une piqûre de moustique sur l’arrière d’un éléphant ; et qu’il a glorifié le Tout Puissant pour cette journée particulière passée à édifier les enfants de Champigny.

Dieu soit loué pour le déplacement du Révérend Kenné à champigny

Que nous sommes merveilleusement bénis ; car, partie pour des congés bien mérités, Soeur Agathe prend le soin de nous confier à un aussi brillant Berger qu’elle-même. Merci Seigneur.

En deux semaines, nous avons écouté la Parole, sans aspérité aucune ! Quoi que, grâce à son enthousiasme légendaire, le RD a su, d’entrée de jeu, nous prendre dans le sens du poil. Sourire de rigueur, regard fraternel, Pasteur Kenné n’a pas eu de mal à mettre toute la Communauté dans sa poche, comme l’on dit trivialement. Il est vrai, c’est un habitué des lieux, nous dirons par abus de langage, mais nous croyons qu’il parle la même « langue » que la Sœur Agathe, celle de l’amour ; reconnaissez-le, cela facilite les choses, comme dit la vox populi. Ajouté à cela, le talent que reçoit chacun de nous à sa naissance, le tour a été joué dès les premières minutes. Il a été dans son élément. Gloire à Jésus pour ces instants exquis qu’il a passés avec nous.

Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte…

Nous dirons, à l’instar de Jésus dans Apocalypse 3:20 « voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, je rentrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » Pendant ces deux semaines, nous l’avons accueilli chez nous comme il le fallait. Ensemble, nous avons consommé plus que de la nourriture spirituelle. L’occasion, hasard du calendrier oblige, d’aborder quelques grands classiques de la vie liturgique : une partie du sermon sur la montagne ; et la nécessité de balayer devant notre porte. Pourquoi critiquer les autres alors que nous mêmes sommes en plein dans le péché ? Pasteur Kenné nous a rappelé la nécessité de reconnaître nos fautes sachant que Jésus ne préfère pas la mort du pécheur, mais qu’il change et vive.

On voit l’application merveilleuse de cette affirmation à travers la vie de Paul de Tarse. Quelle vie ! Celui-là qui persécutait les témoins, a passé le restant de sa vie à les édifier, sanctifier. Le premier dimanche du Pasteur Kenné à Champigny, il nous a enseigné sur 1 Cor 15:54-58 : pour nous faire (sa) voir que c’est la loi qui donne puissance au péché. Un éclairage qui nous ouvre les yeux et devrait nous empêcher d’être aveugle. Et pour cause, un non-voyant peut-il guider son semblable ? Question rhétorique qui nous ouvre les portes de la compréhension du message de Jésus.

Des anniversaires qui nous donnent l’occasion de souper avec le RD

Ce dernier dimanche, autre hasard du calendrier diront les gens du monde ; mais nous, nous croyons aux mystères du Saint-Esprit et disons qu’il a bien organisé les choses. En ce dernier dimanche, ce fut l’anniversaire de Léonard, né un 16 février. Il nous a fait l’honneur de céder à nos pratiques en la matière en acceptant de partager le gâteau avec la Communauté. L’occasion de bénir tous les fidèles nés au mois de février. Pour la petite histoire, qui n’est pas un hasard, il a dû bénir spécialement l’Ancien Serge JOUNEWE et sa fille Grâce-Divine, ses très proches amis de la famille, au Cameroun. Pointe d’émotion justifiée, qui vient nous révéler, pour ceux qui ne l’avaient pas encore cerné : le Révérend Pasteur Kenné est un grand homme plein d’amour et d’entrain.

Pour vous, je ne le sais pas, mais je crois vous connaître, membre de la Communauté, vous en redemandez encore, comme moi.

Une confidence, à chaque fois que je pense à lui, j’ai de très grands et beaux souvenirs d’une voix de stentor qui, du haut de sa taille majestueuse, domine l’ensemble de l’auditoire.

« Que d’émotions », dirait, Thierry Roland, quand pour clore son ministère, il entonne en Anglais Amen, Amen… Sur cette note, il a failli faire chavirer mon cœur. Mais vous connaissez mon Immense amour pour la sœur Agathe. Dommage que les Homélies à deux ne soient pas l’apanage des hommes de Dieu.

Que le Seigneur, qui sait disposer pour nous, des hommes et des femmes de talent, soit ici glorifié.

Nous sommes avec toi Pasteur Kenné ; et nous accueillons notre Soeur Agathe que le Seigneur a restaurée, dans la joie, la paix et l’amour. We can’t WAIT.

Musique, Diane… qu’il est bon d’être à ton service…

Emmanuel Mayega